dimanche 21 décembre 2008

Les Hornets confirment, sans briller




L'année 2008 touche à sa fin, une année pleine de surprises du coté des Hornets, qui les as vu déjouer tous les pronostics en se hissant à la 2ème place de la conférence ouest en fin de saison dernière et atteindre les demi-finales de conférence. Une deuxième place dont ils sont très proches actuellement, puisqu'ils ne sont qu'à seulement 0,5 victoire des Spurs.


On pourrait donc se dire que New Orleans a fait le plus dur: confirmer une saison durant laquelle personne les attendait à un tel niveau et donc les plus sceptiques disaient que les Hornets profitaient d'un certain effet de surprise... Comme souvent, ce genre d'équipe redescend sur terra la saison suivante. Il n'en est pas ainsi coté NO. Enfin si l'on regarde uniquement le classement.

Laborieux frelons


Car, pour être honnête, sur le plan du jeu cela demeure quelque peu laborieux. Les fans des Hornets peuvent désormais se permettre d'être exigeants, des problèmes de riche en somme!
Il y a clairement du mieux en ce mois de décembre, mais l'équipe a eu énormément de mal sur le plan défensif. Des difficultés liées, vues de l'extérieur, à une agressivité en baisse et un secteur intérieur moins présent. West et Chandler qui prennent respectivement 7.1 et 8.1 rebonds, c'est faible, surtout quand on se souvient de leurs statistiques passées.
Ces chiffres décevants ne se limitent pas qu'au deux "grands", NO ne prenant que 39.3rbs, soit la 26ème équipe de la ligue dans cette catégorie, mais sont des exemples concrets du manque de présence défensive dont ont fait preuve les joueurs de Scott.
Et quand la défense n'est pas dans le bon tempo, l'attaque l'est difficilement davantage... Ainsi on a vu moins de paniers en transition, la grande force des Hornets jusqu'à présent. L'équipe se rend encore plus dépendante de Chris Paul, le jeu s'en ressent et les résultats également.

De façon générale, cela donne une équipe très irrégulière, capable d'être totalement absente comme la semaine dernière face à Orlando, et battre le lendemain les Rockets de Houston. Il est d'ailleurs difficile d'expliquer une telle inconstance: problèmes de défense, de rebond, quelques déceptions individuelles ponctuelles, etc., mais pourquoi de tels moments d'absence suivis de grosses performances? Il est encore trop tôt pour l'expliquer, mais NO devra corriger cela si l'on veut espérer faire mieux que l'année dernière...

Chris Paul superstar

Toujours est-il qu'aujourd'hui, les Hornets sont 3èmes de la conférence ouest! Alors cela veut peut-être dire que le tableau n'est pas si noir. Et bien non, bien sûr que non! Plusieurs points (très) positifs ont permis à l'équipe de sortir du faux ryhtme dans lequel elle s'était embourbée et ainsi prendre la tête avec les Spurs du troupeau de poursuivants des Lakers, intouchables.
Chris Paul, à lui seul, incarne les Hornets. A lui seul, il peut gagner un match. Et même plusieurs. Il progresse toujours, et quand on se rappelle de son niveau de la saison dernière, ce ne peut qu'être énorme. Son match à 34pts face à Sacramento lui a permis de passer la barre des 20pts (20.1). A cela il ajoute 11.4assists et 3steals! Quelques turnovers en plus, mais davantage de passes et d'interceptions, et aussi un pourcentage assez étonnant pour un meneur: 49.9%.
Autant dire que c'est le patron de l'équipe, mais aussi de tous les meneurs de la ligue. Sa place dans le cinq au All Star Game est d'ailleurs déja quasiment acquise. De star de l'équipe il est en train de devenir une superstar de la ligue, aux cotés des LeBron James et autres Kobe Bryant et Dwyane Wade.

La machine se met (doucement) en marche

Mais CP3 ne peut pas, toujours, tout faire tout seul. Il a absolument besoin de ses partenaires pour bien figurer face aux grosses écuries qui arrivent parfois à les limiter, à défaut de gêner Paul. Voici les sastisfactions sur lesquelles les Hornets doivent continuer de se baser afin d'enchainer les bonnes performances.

- West et Chandler se réveillent, Stoja veille

Denièrement, on a senti un David West plus incisif au scoring mais aussi au rebond, enchainant ou approchant quelques double-doubles de bon augure pour la suite de la saison. Son compère de l'intérieur apparaît davantage dans les highlights de nba.com. Ce n'est pas vraiment un élément de jugement très fiable, mais ça permet néanmoins de mesurer une plus grande présence offensive de Chandler, à la conclusion de plusieurs alley-hoops en provenance de CP3 match après match. Et puis on se rassure comme on peut!

A l'aile, Stojakovic s'est lui aussi davantage exprimé dernièrement. Il fut absent quelques matchs, sans que cela ne devienne très sérieux. C'est déja la première bonne nouvelle concernant le serbe, dont l'absence d'une année il y a deux ans avait laissé les Hornets aux portes des Playoffs. La deuxième bonne nouvelle concerne sa production offensive, plus particulièrement à 3pts. Avec 43% de réussite aux shoots longue distance, et vu le nombre de tirs primès pris chaque match, Stojakovic représente encore et toujours une menace extérieure que beaucoup voyaient décliner plus ou moins rapidement.

- Un banc plus costaud

Pointé du doigt la saison dernière, le banc s'est renforcé à l'intersaison et je trouve que Byron Scott a mieux géré sa rotation. Tout d'abord, rendons hommage à James Posey, formidable compétiteur et défenseur, capable en plus de planter des trois points dans les moments importants. Il a comme prévu apporté son expérience et son efficacité. LA grosse satisfaction coté Hornets cette année, en plus de Chris Paul. Posey qui fera la différence dans un futur game 7 face à San Antonio? C'est fort possible!

A ses cotés, il faut saluer le renouveau de Rasual Butler, qui s'est même permis de récupérer la place de starter aux dépens de Mo Pete. Excellent contreur pour un ailier, il a lui aussi inscrit des paniers décisifs et son retour en grâce auprès de Scott fait beaucoup de bien à l'équipe. Et une menace extérieure de plus à garder pour les adversaires..

Notons la progression, prudente, de Armstrong qui sur certaines séquences laisse entrevoir de belles choses, notamment en défense. L'autre jeune plein d'avenir, Julian Wright, n'a pas encore véritablement lancé sa saison. Il semble toujours en convalescence après sa blessure à la cheville en pré-saison. Je ne serais pas étonné de le voir intégrer la rotation petit à petit et finir en trombe. Sa sous-utilisation montre bien que Scott a à sa disposition un effectif plus complet, avec diverses solutions. Antonio Daniels en est une nouvelle.

Une année 2009 de toute beauté?

C'est tout à fait possible. Outre le fait que mon objectivité ne soit peut-être pas irréprochable, je pense malgré tout que les Hornets vont continuer de monter en régime. Cela se sent, et ils ont déja prouvé à plusieurs reprises qu'ils pouvaient rivaliser avec les meilleurs malgré quelques baisses de régime depuis le début de saison.

Chris Paul est au top, mais surtout: le reste de l'équipe se met enfin au niveau. Ainsi on revoit une équipe de New Orleans qui impose son rythme, un fau rythme diront les jaloux. Quoi qu'il en soit, avec un chef d'orchestre tel que Chris Paul, les musiciens ne cessent de progresser et le résultat sonne juste.
Butler, Stojakovic et Posey se régalent dérrière la ligne, Chandler fait de même au dessus de l'arceau et David West s'occupe du reste. Alors on peut éventuellement regretter cette "CP3-dépendance" mais la plupart des équipes sont dépendantes d'une ou plusieurs stars. Difficile de faire autrement, si ce n'est s'appeler LA ou Boston.

NO aborde les matchs de meilleure façon, semble t-il, et impose son jeu. l'année 2009 s'annonce donc radieuse, je pense, enfin j'espère. Comment en peut-il être autrement avec dans son équipe un extra-terrestre du nom de Chris Paul? Go Hornets!

dimanche 14 décembre 2008

NO tout en maîtrise

Après une défaite prévisible à Boston, les Hornets se sont repris de fort belle manière en allant s'imposer sur le terrain de Toronto, toujours privés de Tyson Chandler qui ne s'est pas encore remis de douleurs au cou.

Chris Paul a une nouvelle fois mené de main de maître le match, tout en sobriété mais en organisant le jeu des Hornets avec efficacité. Il finit avec 12pts et 12assists. Il a trouvé à de multiples reprises les shooteurs qui se sont régalés ce soir. Disons qu'ils ont beaucoup shooté, bien aidés par une défense de Toronto très large et qui préférait se concentrer sur Paul et West. Ainsi Posey a sorti un 6 sur 10 à 3pts, et un beau 20pts 10rbds. Et au delà des statistiques, il a encore était le leader défensif de cette équipe, ce qui ne se traduit pas en chiffres.

C'est dans ce secteur que NO doit continuer de progresser, plus qu'en attaque où le talent de Paul, West et consorts fait souvent la différence. Avec un Posey en meneur d'hommes pour défendre leur panier, les Hornets ont la bonne personne pour les mener au sommet.

jeudi 11 décembre 2008

Antonio Daniels aux Hornets!

Dans un trade impliquant trois équipes (New Orleans, Washington, Memphis), les Hornets accueillent l'arrière des Wizards, Antonio Daniels. Mike James effectue le chemin inverse.
De son coté Memphis accueille un 1er tour de draft (conditionnel) de la part de Washington et envoie Javaris Crittenton vers Washington et un 2nd tour de draft (conditionnel) vers New Orleans.

Ce n'est pas un trade aussi important en termes de qualité de joueurs tel que, par exemple l'autre trade de la nuit Diaw-Bell vs Richardson, mais il demeure néanmoins intéressant pour les trois équipes, pour diverses raisons.

Coté Hornets, Mike James quitte le club sans n'avoir jamais convaincu le coach et les fans.
Antonio Daniels semble davantage complémentaire de Chris Paul que ne l'était James. Daniels peut jouer meneur ou arrière, une bonne chose en perspective puisque Scott pourra faire jouer Paul et Daniels en même temps. Cela rappelera un peu l'association Paul-Pargo.
Daniels est également un défenseur très correct, ce que n'était pas James, qui n'a jamais réussi à réellement s'intégrer à la rotation.

Un trade bénéfique pour les Hornets. Rien de clinquant, mais malgré tout le banc continue de se renforcer par rapport à la saison dernière.

Petit recap du trade:

  • New Orleans
Départ de Mike James
Arrivée de Antonio Daniels et d'un 2nd tour de draft

  • Washington
Départ de Antonio Daniels et d'un 1er tour de draft
Arrivée de Mike James et de Javaris Crittenton

  • Memphis
Départ de Javaris Crittenton et d'un 2nd tour de draft
Arrivée d'un 1er tour de draft

dimanche 7 décembre 2008

La confiance revient, les victoires aussi

New Orleans en est à 5 victoires sur les 6 derniers matchs, une excellente performance quand on sait les difficultés que rencontrent Paul et ses partenaires à retrouver le niveau de jeu qui était le leur la saison dernière.
Peut-être faut-il arrêter de faire référence en permanence à l'année dernière, mais comment faire autrement quand une équipe a lancé de si belles promesses pour l'avenir? Les Hornets semblent toujours très fragiles, mais le fait est qu'ils présentent un bilan très convenable: 11 victoires pour 6 défaites.

Le calendrier clément de ces derniéres semaines a permis à l'équipe de se reforger un moral et surtout un esprit d'équipe qui tendait à se cachait au début de la saison. Rien de très solide, pas encore, les Hornets ne sont donc pas à l'abri d'une "rechute". Charlotte se présente sur leur chemin cette semaine, avant que l'ogre Boston ne les attende vendredi..

Sur le terrain, Chris Paul et David West tiennent leur équipe. Comme d'habitude me direz vous, mais attention à ne pas oublier un Peja Stojakovic en verve ces temps-ci! Est-ce le résultat d'une défense plus agressive et d'un rythme en attaque qui en découle? Toujours est-il que le serbe affiche une adresse insolente à 3pts sur les derniers matchs. Ainsi sur les trois dernières rencontres, il a inscrit à chaque fois plus de 20pts, avec un excellent 13 sur 21 à 3pts.

Peja c'est un peu une sorte de révélateur de l'état de forme de l'équipe. Il est assez dépendant de la tenue de son équipe, de par son rôle de shooteur longue distance. Quand l'équipe est dans le bon rythme en attaque, mais aussi en défense, il en profite souvent, notamment grâce à Chris Paul, pour régaler dérrière la ligne à 3pts.
Espèrons que ce révélateur se révèle fiable. Prochain gros contrôle technique vendredi à Boston.

Avec un Sean Marks aussi agressif, rien ne peut arriver aux Hornets!

lundi 1 décembre 2008

Chris Paul au top mais des Hornets laborieux


Chris Paul vient d'être nommé joueur du mois de la conférence ouest. Une petite surprise tout de même: autant d'un point de vue individuel il mérite amplement cette récompense, autant sur le plan collectif ceci est discutable. New Orleans présente un bilan convenable, 9 victoires 6 défaites, mais insuffisant au regard de l'effectif et de l'excellent dernier exercice. L'équipe peine en défense, ce qui donne une inconstance souvent fatale.

Il n'en reste pas moins que CP3 a aligné des stats de fou ce mois-ci. Sur les 15 matchs joués par Paul et ses potes en novembre: 20.3pts à 52% 11.6assists 2.8 steals
C'est la première fois qu'un frelon remporte ce trophée trois fois, CP3 rentre donc, de nouveau, dans l'histoire!

Concernant l'équipe, une nouvelle fois une semaine déconcertante. 3ème et 4ème victoires consécutives face aux Clippers et aux Nuggets, avant de s'incliner à Portland. Certes les Blazers demeurent invaincus à domicile, malgré tout NO doit remporter ce genre de matchs si le club veut s'installer en haut du classement et s'assurer l'avantage du terrain pour, au moins, le premier tour des POs.

lundi 24 novembre 2008

NO pitié

Ce week-end, New Orleans rencontrait deux fois de suite les Oklahoma City Thunder.


Après l'ouragan Katrina, les Hornets s'étaient expatriés durant deux saisons du coté de OKC, ils ont été très bien accueillis par les fans locaux. Ces derniers regrettent probablement les Hornets, quand on voit les résultats catastrophiques du Thunder.


Toujours est-il que les Hornets n'ont pas fait dans le sentimental puisqu'ils se sont imposés très facilement vendredi soir, puis de nouveau samedi soir, à la maison cette fois-ci.


L'ensemble reste cependant fragile, la défense soulevant toujours certaines interrogations.










L'occasion pour Chris Paul de réaliser un triple double lors de ce second match: 29pts 16assists et 10rbds. Avec un West au top, les Hornets deviennent très forts.

New Orleans n'avait donc aucune pitié face à leurs anciens hôtes. Cela leur permet d'engranger une confiance dispersée lors du début de saison. Après les Clippers mardi, New Orleans s'attaque en back-to-back à Denver et Portland.

Victoire @OKC: 105-80
Victoire vsOKC: 109-97
Bilan: 7v-5d

jeudi 20 novembre 2008

Plongés dans le doute




Le bilan est équilibré, est-ce vraiment la peine de se poser des questions sur le niiveau de cette équipe? Je ne pense pas, toujours est-il qu'après un début de saison très intéressant, les Hornets ont considérablement baissé de niveau, comme l'atteste cette défaite at home face à Sacramento.

Plusieurs facteurs sont évoqués pour expliquer ce bilan plus que mitigé compte tenu des promesses posées depuis la saison dernière.

La parole à la défense

La défense collective était d'un niveau plus que correct la saison dernière mais cette année les Hornets ont du mal à trouver leurs repères et surtout les fans fustigent un manque d'engagement criant, que ce soit sur les aides défensives mais aussi au rebond.
West et Chandler ne sont, par exemple, pas aussi efficaces que par le passé. Cela donne une 29ème place en prises par match!
C'est à peine mieux pour le pourcentage de réussite aux shoots de leurs adversaires, 23ème avec 46% tandis que Boston ne laisse shooter l'équipe adverse qu'à moins de 40%...

Attaque!

Sans vouloir accabler David West, qui sort malgré tout des statistiques honnêtes, le fait est qu'on lui demande davantage que des performances honnêtes au vu de son statut de all star. Il marque moins (19.3 contre 20.6), prend moins de rebonds (6.7 contre 8.9), contre moins et perd davantage de ballons. Cela laisse transparaitre un manque d'engagement voire d'implication assez étonnant pour ce joueur. Je pense que c'est l'une des clés de la période décevante des Hornets. Avec un West au top, NO devient bien plus fort.

Concernant le reste de l'équipe, il semble que l'alchimie sur les postes 2 et 3 ait du mal à arriver. Scott utilise toujours très peu Julian Wright, alors que ce dernier pourrait apporter de l'énergie non négligeable. Une question pouvant se poser est peut-être la "sur-population" sur ces postes. Stoja n'est pas régulier, Mo Pete se bat énormément mais reste relativement peu productif, Posey est une satisfaction de ce début de saison mais pourrait être davantage impliqué, Butler rend de bons services mais souffre peut-être de la façon dont l'utilise Scott, son temps de jeu variant énormément, et Devin Brown n'entre que de temps en temps dans la rotation.
Cela donne un banc plus costaud que la saison passée, mais peut-être serait-il plus bénéfique de réduire la rotation sur les prochains matchs afin de retrouver cet esprit d'équipe et cette solidarité qui faisaient le succès des Hornets en 2007-2008

Et maintenant?

Oklahoma City au programme, en back-to-back, à OKC puis à NO. Victoires impératives, et avec la manière, sinon on pourra parler de crise au sein des Hornets.

jeudi 13 novembre 2008

Jeff Bower, et si c'était lui, la star des Hornets?

Voici un article que j'ai écrit pour le site Passion Basket: http://passionbasket.free.fr.
Régulièrement, une (voire deux) fois par mois, vous pourrez y retrouver mes articles: toujours sur les Hornets, mais davantage axés sur le fond (bios, analyses du jeu, etc.), tandis qu'avec ce blog Hornets France je m'intéresse d'abord à l'actualité des Hornets.


Chris Paul, David West, Peja Stojakovic, Tyson Chandler, James Posey... Ces joueurs font les beaux jours des Hornets. Ils sont même peut-être entrain d'écrire l'histoire des Hornets cette saison. Mais derrière cet effectif de qualité et à l'excellente alchimie, on trouve un homme très discret, peu fervent des projecteurs mais qui est à l'origine de la (re)construction de cette équipe.

Jeff Bower a rejoint les Hornets, alors à Charlotte, en tant que Advance Scout. Il était en charge de superviser les adversaires des Hornets, les joueurs à suivre pour d'éventuels trades. Il a ensuite progressivement gravi les échelons : Directeur du scouting, Assistant coach, Assistant general manager, General Manager (officieusement, il était encore en dessous de Bob Bass, le vrai General Manager de l'époque). Mais il décide de rejoindre Tim Floyd pour devenir Assistant Coach ä Penn State. Suite à cette courte parenthèse, il revient aux Hornets et après un an en tant que Director of Player Personnel, il remplace Allan Bristow au poste de General Manager. Nous sommes en 2005 et il est désormais seul maitre à bord.

Draft 2005 : un cadeau tombé du ciel

Parmi les joueurs de l'effectif actuel, seul David West était déjà un Hornet avant l'arrivée de Bower et sa passation de pouvoir avec Bristow. Bower est d'ailleurs arrivé au "meilleur" moment pour un GM : une situation sportive déplorable (seulement 18 victoires la saison précédente) et un bilan financier très favorable, ce qui est tout à fait propice à une reconstruction.

Bristow a réussi un beau coup avant de laisser la main pour cause d'ennuis de santé en draftant Chris Paul à la draft 2005. Malgré un tel bilan, NO n'avait que le 4éme choix de la draft. Devant eux, les Bucks, Hawks et Jazz ont fait l'impasse sur CP3 lui préférant Bogut, Marvin et Deron Williams. NO avait désormais les fondations pour reconstruire une équipe compétitive : un meneur promis à un avenir radieux, tant sportivement qu'humainement. Et cette dernière caractéristique, on la retrouvera tout au long de la carrière de Bower au poste de GM, qui a fondé une équipe sur des valeurs telles que l'humilité et le respect.

New Orleans entame donc la saison 2005-2006 ... à Oklahoma City, suite à l'ouragan Katrina. Paul et West s'affirment d'entrée comme les patrons de l'équipe.

Mais Bower n'en est qu'au début de son œuvre. L'été suivant, il réalise deux très belles opérations, quelque peu critiquées à l'époque mais qui s'avèreront être de beaux coups.

Tout d'abord, il accueille Peja Stojakovic, pour qui les Pacers ne voulaient pas casser leur tirelire.

Plus risqué encore, Bower parvient à transférer PJ Brown et JR Smith contre Tyson Chandler. Chandler n'est alors plus vraiment en odeur de sainteté chez les Bulls, décevant depuis son arrivée en NBA. On ne voit en lui qu'un rebondeur athlétique, inutile en attaque. Mais pas Bower, qui croit à un axe meneur-pivot efficace et complémentaire.

Bower donne les clés de la maison à Paul

En fait Bower construit l'équipe autour de Chris Paul. Il lui associe un scoreur en devenir, David West, qui répondra rapidement à cette confiance alors qu'il avait été miné par les blessures et/ou par le peu de temps de jeu durant ses deux premières saisons. Puis en la personne de Stojakovic, Bower apporte un shooteur longue distance capable de profiter des espaces créés par les pénétrations incessantes de CP3. Enfin, le GM choisit de lâcher un PJ Brown vieillissant et un JR Smith difficilement gérable pour former un duo intérieur complémentaire avec un jeune pivot qui a soif de revanche, et qui saura profiter des caviars de CP3.

En 2007, NO signe Morris Peteron, alors free-agent. Un autre shooteur, mais pas seulement, pour étirer les défenses et laisser de la place à Paul et West. Un renfort discret mais utile.

En deux ans, Jeff Bower a ainsi formé la structure de base de l'équipe actuelle, qui a montré toutes ses qualités la saison dernière en atteignant les demi-finales de conférence.

Son travail ne s'arrête pas là, puisqu'il doit désormais entourer ses joueurs, afin d'avoir un banc compétitif, ce qui lui manquait la saison dernière. En plus des jeunes Wright et Armstrong, Byron Scott peut désormais compter sur Mike James, Rasual Butler, Melvin Ely et surtout, James Posey, en provenance de Boston.

Il faudra attendre la fin de la saison pour évaluer les conséquences d'un tel move, mais en cas de beau parcours des Hornets en Playoffs, on pourra parler de coup de maître de la part de Bower. Il a réussi à attirer aux Hornets un joueur extrêmement convoité par bon nombre d'équipes NBA. Posey, tout fraichement champion, cherchait un nouveau challenge mais aussi et surtout un contrat intéressant. Il obtiendra les deux chez les Hornets, Bower battant les autres GMs durant l'été dernier.

Bower y est presque

Un homme discret tout au long de sa carrière donc, qu'il soit Scout ou General Manager, cela donne une équipe à son image : humble et talentueuse. Chris Paul incarne cela parfaitement, tout comme le reste de l'équipe. Byron Scott a à sa disposition une équipe très équilibrée, à l'état d'esprit irréprochable. De plus, les joueurs savent par quoi la ville est passée après ce terrible ouragan, ce qui les aide à donner toujours plus aux fans. Ces fans n'avaient pas besoin d'un GM bling-bling ni de blockbuster trade, mais avant tout d'une équipe soudée pouvant représenter leur ville avec courage et dévouement.

C'est peut-être le premier succès de Bower, qui, espérons-le, sera suivi de bien d'autres. Il pourra alors observer cela, dans l'ombre, sans bruit, mais avec délectation.

Les Lakers trop forts

New Orleans a pu mesurer hier soir l'écart qui les sépare d'une équipe favorite pour le titre, les Los Angeles Lakers. A domicile, NO n'a fait que subir la domination des californiens. Chris Paul aura beau réduire l'écart dans les dernières minutes, Kobe Bryant se faisait alors un plaisir de réduire à néant les espoirs nés de cette folle remontée.
Phil Jackson regrettait ce relachement des Lakers ou cette belle remontée des Hornets, au choix, mais la victoire est malgré tout au rendez-vous pour LA, seule équipe désormais invaincue dans la ligue après la défaite d'Atlanta à Boston cette nuit.

Pour NO, rien de bien grave cependant. Paul et West ont assuré les tâches offensives, délaissés semble t-il par les shooteurs de l'équipe. N'ayant pas vu le match, je ne peux dire si cela est dû à une adresse déficiente ou à une grosse défense, mais je pencherais pour la deuxième option, tant la défense des Lakers est impressionnante depuis le début de saison.



L'année de la consécration ou de la déception?

Il est toujours difficile de situer le véritable niveau de cette équipe des Hornets. Après un excellent début de saison, elle n'a pas su encore affirmer sa supériorité à domicile et laisse entrevoir quelques moments d'absence dans certains matchs.
Peut-être est-il nécessaire de réduire la rotation? Hier Phil Jackson a utilisé quatre remplaçants, et Scott six, Ely n'entrant pas en jeu alors qu'il joue dans les autres matchs. Cela fait un peu trop à mon sens, même si on peut l'expliquer par l'absence de réussite de Stojakovic et Peterson et par la discrétion de Chandler.
Cette tendance se confirmera ou s'infirmera vendredi, pour un nouveau gros match. Cette fois-ci, New Orleans reçoit les Blazers, qui viennent d'enregistrer le retour de Greg Odem.
Ce match sera selon moi l'occasion de voir où les Hornets en sont véritablement. Si les Lakers font partie des grands favoris pour le titre, Portland se place parmi les outsiders, ces équipes capables de battre n'importe qui mais encore trop justes pour rééditer des grosses performances à chaque match. Les Hornets doivent gagner ce match, pour définitivement lancer leur saison et s'affirmer, réellement, comme outsiders sérieux.

Défaite vs LAL: 86-93

Chris Paul face à Bynum, symbole de la domination des Lakers?

dimanche 9 novembre 2008

CP3 (déja) dans l'histoire

Je pourrais vous parler de cette mini série de deux défaites consécutives des Hornets face à Atlanta puis Charlotte, de ce match raté face aux Bobcats et perdu de seulement 3 points, mais je préfère vous parler de cette victoire sans grande difficulté sur le Heat de Miami. CP3 a été une nouvelle fois impressionnant.

En effet, ses 21pts 13assists 7rbds et 4 steals lui permettent d'être le premier joueur de l'histoire de la NBA à commencer la saison avec au moins 6 matchs à plus de 20pts et 10assists. Une statistique qui ne veut pas dire grand chose avant que la saison ne soit pas rééllement lancée et avancée. Mais tout de même cela laisse augurer d'une saison à tous points historique: individuelle, probablement, mais aussi, peut-être, collective. A suivre...

Les frelons squattent le Top Ten de la nuit!
Hier, contrairement aux deux matchs précédents, le reste de l'équipe a répondu présent. On notera avec plaisir le retour progressif de Julian Wright qui grapille quelques minutes contre Miami avec pour seul panier réussi une claquette dunk super puissante.
A découvrir dans le top ten de la nuit à la cinquième position, accompagné par le duo CP3-Chandler en n°7 et n°2! Avec une telle entente, NO devient alors très difficile à battre.



Quel programme!
NO aborde désormais une semaine très difficile. Le début de saison des Hornets n'a pas été facile, la suite va être encore plus relevée: en effet, NO rencontrera les Lakers mercredi, Portland vendredi et Houston samedi. Heureusement, le calendrier laisse ensuite respirer l'équipe, à priori, avec entre autres Sacramento, OKC et les Clippers...
Ce qui est sûr c'est que l'on va pouvoir évaluer un peu mieux le niveau de cette équipe, et d'en mesurer la capacité à nchainer les gros matchs.

jeudi 6 novembre 2008

Obama n'a rien pu faire!

79 petits points à domicile

Les Hornets avaient jusqu'à présent géré de belle façon un début de saison pas facile du tout: Golden State, Phoenix (en back-to-back à l'extérieur) et Cleveland. Ils avaient en plus dû s'accomoder d'absences de joueurs majeurs, avec succès.
Hier soir, à domicile, face à Atlanta, New Orleans était au complet, à part Julian Wright trop court physiquement suite à sa blessure. Mais voilà, les Hawks ont très bien joué, en imposant leur domination physique au rebond (35 prises à 25) et avec une réussite longue distance très correcte. Coté Hornets, Chris Paul est bien entendu présent avec 22pts 11assists mais s'est senti un peu seul... West est resté relativement discret malgré un match correct, mais l'on attend plus de lui dans ce genre de match. Légèrement effacé. Le reste de l'équipe s'est mis clairement en retrait, et cela ne pardonne pas face à une équipe de la qualité d'Atlanta.

Une défaite qui remet un peu les idées en place et permet, si besoin est, d'éviter aux Hornets de prendre la grosse tête au vu de la hype qui les entoure en ce début de saison.
Prochain match demain soir à Charlotte.
Défaite vsATL: 79-87
Bilan: 3v-1d
Joe Johnson était insaisissable hier soir

Posey a son blog lui aussi!
Moins personnel que celui de Chandler, Posey possède désormais son blog personnel: "Pose knows". Comme la mention le précise en dessous du titre "as told to William McClaran, Hornets.com", Posey a répondu à des questions du journaliste McClaran et livré ses impressions que ce dernier a reformulées et mises en ordre.
Rien d'exceptionnel, mais Posey étant un nouvel arrivant, c'est intéressant d'avoir son point de vue sur sa situation actuelle et celle du club.
Et pour rappel, celui de Chandler: Tyson Chandler

dimanche 2 novembre 2008

Les Hornets en patrons

New Orleans s'est imposé 104 à 92 hier face aux Cavaliers de LeBron James. Victoire pleine de maîtrise pour une équipe privée de deux joueurs majeurs, Peja Stojakovic et Tyson Chandler.

CP3, West et le banc

CP3 a une nouvelle fois affiché sa science du jeu pour trouver David West tout au long du match, mais aussi le nouvel arrivant James Posey! Ce dernier a réalisé un 4/5 à 3pts et quelques séquences de grosse défense sur LBJ, provoquant chez le King marchés et pertes de balle.
Le champion en titre avec Boston a déja trouvé sa place au sein de l'effectif plus solide cette année de NO.

En effet, Scott a titularisé Butler au poste d'ailier. Et il s'en sort très bien avec 14pts dont 3/5 à 3pts. Stoja absent, Wright de retour de blessure mais qui n'a joué que 4min, il n'est pas sûr que Butler ait tant de temps de jeu très fréquemment. Toujours est-il que Butler peut presque être considéré comme une nouvelle recrue, à la surprise générale, car il n'était pas du tout utilisé la saison dernière.
De façon générale, le banc des Hornets a clairement progressé en termes de profondeur et de qualité. Posey 6ème homme, James, Wright, Butler, Armstrong, Ely, peuvent chacun apporter de bonnes choses sur de plus ou moins longues séquences, selon l'adversaire.

On ne perd pas les bonnes habitudes

Malgré ces deux absences notables donc, New Orleans a contrôlé le match et repris les mêmes habitudes que l'année passée. Une première mi-temps sans forcer, et une seconde mi-temps de haute volée. Hier ils ont attendu le quatrième quart-temps pour prendre l'avantage et ne plus le lacher. Dérrière un Chris Paul impressionnant de maîtrise et de leadership et un David West qui a à peu rès tout fait à ses défenseurs directs, New Orleans confirme les espoirs placés en eux cette saison.

Vivement le retour de Stoja et Chandler pour enfin voir cette équipe au complet!

vendredi 31 octobre 2008

NO éteint Phoenix

Devant au score tout le long du match, les Hornets ont remporté une deuxième victoire en deux matchs étonnante de facilité et de maitrise. Les Suns auront beau revenir à 3 petits points en seconde mi-temps, cela n'aura pas suffi pour inquiéter plus que Cela les hommes de Byron Scott. Belles performances de Paul, West, MoPete et Stoja. Une nouvelle fois, Butler et Posey ont apporté de bonnes choses du banc, et surtout des 3pts salvateurs dans le quatrième quart-temps.

Des blessés? Pas grave!

Le coach des Hornets a dû faire face aux absences de Wright, convalescent mais aussi de Chandler, victime, tout comme l'ancien de Kansas, d'une entorse à la cheville contre Golden State. Il est rejoint à l'infirmerie par Stojakovic qui lui aussi, malediction!, s'est donné une entorse à la cheville.

Heureusement, comme ses deux compères, cela ne semble pas très grave. On devrait donc voir Wright de retour samedi contre Cleveland, et peut-être Chandler également. Quant à Stoja, on attend de savoir sa durée d'indisponibilité.

Les Hornets de retour à la Nouvelle Orleans

Ils font leur come back samedi soir, face aux Cleveland Cavaliers. Pas un match facile, surtout en l'absence de Stoja voire de Chandler. Cependant, NO jouera at home pour la première fois depuis leur élimination par les Spurs il y a quatre mois. Nul doute que la salle sera chauffée à bloc pour supporter leurs héros de retour au bercail.

jeudi 30 octobre 2008

Une première dans la douleur

Premier match, première victoire pour les Hornets, 108 à 103. Ce fut long à se dessiner, voire laborieux en seconde mi-temps, mais Chris Paul a pris les choses en main en fin de match pour assurer le premier succès à son équipe.
Il est toujours difficile de commencer la saison à l'extérieur (back-to-back d'ailleurs ce soir, à Phoenix) et cela s'est rapidement vu à Oakland. Les Warriors ont pris un excellent départ, avant de voir New Orleans revenir sur eux et ainsi remporter le match.
Au rayon des bonnes nouvelles, on a retrouvé le duo phare de cette équipe: CP3 et West ont assumé leur rôle de leaders: 21pts 11assists 5rbds 3steals pour le champion olympique, 24pts 7rbds pour West. Mo Pete très discret, comme souvent, et des bonnes perfs de Stoja et Chandler, dans leur style respectif, ainsi que de Posey. Pour ce dernier, son influence se verra cette saison davantage dans le jeu que dans les stats.

Julian Wright toujours blessé (il aurait dû revenir hier soir), Rasual Butler a pris sa place dans la rotation. Un signe fort de la part de Byron Scott, qui ne comptait absolument pas sur lui la saison dernière. Il faudra suivre sa situation au retour de Juju, néanmoins ça me plait de voir Butler jouer une petite quinzaine de minutes, pas plus. Scoreur dans l'âme, il peut aider l'équipe par quelques paniers bienvenus lorsque les stars se reposent.

Si Wright était absent, l'autre "espoir" du club, Hilton Armstrong, était remplaçant hier. 9 petites minutes pour lui, pour une ligne de stats sans grand intérêt.
Cela nous amène à la rotation intérieure de Byron Scott: West et Chandler ont joué 41 et 37 minutes. Ely et Bowen ne sont pas rentrés en jeu, ni Wright comme dit plus haut. Cela signifie, et c'est compréhensible face à des Warriors qui jouent small ball, que NO a souvent joué par séquences avec un seul intérieur. Ceci explique aussi le faible temps de jeu d'Armstrong.

A voir dès ce soir contre Phoenix si ce n'était que la tactique d'un soir ou si cela doit laisser présager d'un style de jeu plus rapide. Je penche nettement pour la première option, mais à vérifier...

mercredi 29 octobre 2008

Que le spectacle commence!


















Ce soir, les Hornets affrontent les Warriors de Golden State pour leur premier match de la saison. Après plus de quatre mois depuis leur élimination face aux Spurs, les Hornets reprennent enfin la direction des parquets NBA. Les summer leagues, le camp d'entraînement, les matchs de présaison laissent enfin place à la saison 2008-2009.

Les interrogations des fans, leurs espoirs et leurs craintes trouveront des réponses à partir de ce soir. Les Hornets sauront-ils confirmer leur excellent dernier exercice? James Posey est-il le joueur qui manquait pour passer un pallier? Les jeunes joueurs vont-ils s'affirmer cette saison ou tomber dans les bas-fonds de la rotation? Le banc est-il plus solide cette année? Des questions parmi tant d'autres qui ne trouveront des réponses dès ce soir, mais peut-être quelques éclaircissements quant à la qualité de ce groupe.

Il ne sera pas aisé de débuter à l'extérieur pour un premier match de saison régulière. Néanmoins, en face, les Warriors ne semblent pas totalement au point. Leur effectif s'est sensiblement transformé, de pluis ils déplorent l'absence de Monta Ellis. Coté NO, à priori Scott devrait avoir à sa disposition tout son effectif.

Go Hornets!

jeudi 23 octobre 2008

Les prédictions des GMs

Comme chaque années, les General Managers des 30 franchises NBA, Jeff Bowyer pour les Hornets, donnent leurs pronostics au site NBA.com, sur différents sujets.

La saison dernière, les Hornets étaient absents des équipes les plus citées. Personne ne les voyait réaliser la saison qu'ils ont réalisée. A tort, évidemment. Et bien cette année c'est totalement différent. Les GM voient les Lakers et Boston arriver en finale, et placent NO 3èmes dans ce classement! Ils pensent également que les Hornets finiront juste dérrière les Lakers dans la conférence ouest et remporteront la division Southwest devant Houston et San Antonio.

Toujours concernant NO, on notera que James Posey est selon les votants le transfert le plus sous-estimé, ce qui peut se comprendre au vu des grands noms ayant changé d'équipe cette année: Elton Brand, Baron Davis, ...

Sans surprise, Peja Stojakovic fait partie des meilleurs shooteurs, Chandler des défenseurs et rebondeurs, Chris Paul des ... meilleurs passeurs, défenseurs, intercepteurs, manieurs de ballon, leaders! CP3 bénéficie d'une hype énorme depuis son arrivée en NBA et surtout depuis ses progrès réalisés lors de ses trois premières saisons. Sa médaille aux JO n'a fait qu'amplifier sa réputation outre-Altantique.

Enfin, et c'est une relative surprise. Les GM ont désigné New Orleans comme l'équipe la plus "fun" à regarder jouer! NO devance Portland, Golden State, les Lakers et New York.
D'une part cela n'est pas vraiment utile pour gagner un titre d'être "fun" à regarder jouer. On a pu observer par le passé les échecs répétés des équipes pratiquant le jeu rapide à outrance, tel le small-ball de D'Antoni à Phoenix, et à l'opposé les succès d'équipes plus sobres, pour être gentil, telles que San Antonio et Detroit.
D'autre part, bien que fan des Hornets, je ne pense pas objectivement que NO soit ou sera l'équipe la plus "fun" à regarder jouer. J'aime beaucoup évidemment regarder leurs matchs, cela va sans dire, mais ça reste un jeu très posé, qui dépend énormément d'un seul joueur, Chris Paul. Les systèmes ne sont pas les plus variés qui existent, et le tempo demeure relativement lent. Mais voilà, CP3 est le leader de cette équipe, et rien que sa présence garantit un niveau de jeu très attractif, mais peut-être en dessous de l'image véhiculée grâce à sa réputation de superstar en devenir.

Les prédictions des GMs

mardi 21 octobre 2008

Preview 2008-2009: l'année des Hornets?

Les joueurs sont prêts. Ils n’en peuvent plus d’attendre. Le début de saison est proche… Mais que dire des fans ! Depuis l’élimination en 7 matchs en demi-finale de conférence par les Spurs, ils attendent de revoir leur équipe préférée jouer, et, cette fois-ci, gagner.
Car cette saison doit être celle de la confirmation, et plus encore, celle de l’avènement. L’avènement d’un groupe soudé, respectueux, humble, mais surtout, talentueux. Quelques saisons auparavant, les Hornets végétaient dans les bas-fonds de la ligue. Mais un GM efficace, Jeff Bower, et l’entraineur Byron Scott ont remis ce club sur les rails. Cela fut difficile au début, puis les Hornets ont manqué de peu les playoffs en 2007, avant d’exploser la saison dernière.
Les fans veulent revivre cela, tout comme les joueurs, qui rêvent d’accéder aux finals et, surtout, gagner le titre NBA.

Pour mon premier article sur Passion Basket, vous l’aurez compris je vous propose une preview de la saison des New Orleans Hornets. Une preview personnelle, optimiste et passionnée, même si j’essaie tant bien que mal de rester objectif dans les analyses et commentaires. Mais dur de ne pas s’enflammer devant une équipe si prometteuse!

D’équipe surprise-mais-qui-n’ira-pas-loin à candidat sérieux.

Quatre ans auparavant, les Hornets finissaient la saison avec un triste record, 18 victoires pour 64 défaites, soit un pourcentage de victoires scandaleux de 22%.
Quatre saisons plus tard, on a devant nous une équipe jeune, à l’état d’esprit irréprochable, et à la marge de progression énorme…

On doit cette métamorphose à plusieurs facteurs. Tout d’abord, la saison 2004-2005 catastrophique a permis de sélectionner Chris Paul. Elle a également donné davantage de liberté à Jeff Bower, le General Manager des Hornets. Ainsi, un important nettoyage de l’effectif, aidé par le coaching de Byron Scott, a permis de bâtir une équipe compétitive et au potentiel impressionnant.
En effet, autour d’un duo Chris Paul – David West, Bower a su attirer des joueurs en quête de rédemption ou, dit plus gentiment, d’un second souffle dans leur carrière (Stojakovic et Chandler), ainsi que des role players dévoués et motivés avant toute chose. Désormais, l’équipe tire dans la même direction (exit J.R. Smith), dans le respect de l’autre et du coach. Cela donne une équipe très complète, difficile à jouer.

Tout ceci était très beau, la saison dernière. Mais insuffisant, au regard des franchises occidentales aux effectifs pléthoriques. Les Hornets avaient touché leurs limites face aux Spurs. Il a fallu donc capitaliser sur la surprenante et excellente saison 2008 pour conserver CP3, sans grande difficulté, et surtout attirer des joueurs pouvant s’inscrire dans le projet sportif du club, à savoir jouer le titre NBA sous peu. Ainsi James Posey a posé ses valises et ses bagues de champion en Louisiane. Attiré par un contrat juteux et sur 4 ans, il a choisi les Hornets parmi d’autres équipes car il sent chez les frelons une opportunité d’aller très haut. Un signe ? Espérons-le, mais cela sera tout de même ô combien difficile quand on observe la concurrence toujours plus grande dans la conférence ouest.

Lakers, Spurs, Jazz, Mavericks, Blazers, Rockets… La liste des prétendants aux finales NBA ne cesse de s’allonger depuis quelques années. Confirmer la bonne saison précédente s’annonce très compliqué. Une tâche à la hauteur du talent de Chris Paul vainqueur dans l’âme et qui après le succès sous le maillot américain veut goûter au bonheur qu’un titre NBA lui apporterait. Attention cependant, car un titre ne se gagne pas seul. CP3 devra compter sur un effectif impliqué pour espérer atteindre le sommet de la ligue.

On ne change pas une équipe qui gagne

L’effectif a évolué par rapport à la saison dernière, mais sans que ne soient opérés des changements radicaux. On regrettera, ou pas, le départ de Pargo, vers le vieux continent, malheureusement motivé par une offre financière alléchante, celui quelque peu forcé de Bonzi Wells, qui n’aura jamais vraiment trouvé sa place au sein de l’équipe ; mais c’est vite oublié avec les arrivées de James Posey et Devin Brown, ainsi que du néo-zélandais Sean Marks, pour l’ambiance dans les vestiaires.

CP3 superstar : Pas de grandes manœuvres donc, et cela paraît logique lorsque l’on possède une perle telle que Chris Paul : 21.1pts 11.6assists 4rbds 2.7steals pour CP3 la saison dernière. Il finira 2ème au classement du MVP, derrière un Kobe Bryant sûrement avantagé par le fait qu’il n’avait pas encore décroché cette récompense individuelle. Enfin c’est la raison principale que l’on avance du coté de NO… Quoi qu’il en soit, CP3 est désormais la star de cette équipe. Il ne lui a pas fallu longtemps avant de devenir le patron de cette équipe. Un patron apprécié et vénéré, c’est rare. Fort de sa médaille d’or aux J.O., il revient plus motivé que jamais pour aller plus loin encore en playoffs. Il existe le risque qu’il paie ses efforts estivaux un jour ou l’autre cette saison, et c’est le seul motif d’inquiétude le concernant.

West-Chandler s’occupent de l’intérieur : Aux cotés de Chris Paul, un joueur tout aussi indispensable aux Hornets : David West. Encore sous-estimé selon moi, West est un joueur-clé dans la réussite de NO. Pur scoreur, il maitrise tous les fondamentaux de l’ailier fort moderne. Shoot à mi-distance, un contre un, attaque du panier, David West progresse encore et toujours, et demeure probablement le meilleur attaquant de cette équipe. Il reste sur sa meilleure saison, récompensé par une sélection au All-Star Game, durant laquelle il inscrit 20.6pts et prend 8.9rbds en moyenne. Très solide.
Il forme avec Tyson Chandler l’un des meilleurs duos d’intérieurs de la NBA. West, l’attaquant racé et complet, se complète parfaitement avec Chandler, défenseur intimidateur et finisseur officiel de alley hoop. TC a pris son temps depuis sa draft et son association prometteuse mais décevante avec Eddy Curry, mais désormais assagi il ne cesse de s’améliorer.
Un souhait pour la saison qui se profile : que ces deux joueurs progressent en défense. West est un joueur rugueux mais encore trop naïf en défense, tandis que Chandler peine sur l’homme, affichant quelques soucis de placement malgré des aptitudes physiques évidentes.

Davantage que des role players : Morris Peterson, discret la saison dernière mais capable de coups de folie salvateurs derrière la ligne à 3pts, sera vraisemblablement de nouveau titulaire aux cotés de CP3 à l’arrière. Il aura sa vingtaine de minutes par match, mais je ne serais pas étonnant de le voir céder sa place dans le cinq, ainsi que du temps de jeu…
En effet, cet été a vu l’arrivée de James Posey, fraichement champion avec les Celtics de Boston. En présaison, il est toujours sorti du banc, pour apporter sa défense et son adresse longue distance. Un guerrier, avec la soif de vaincre et cette expérience de la victoire. Excellente nouvelle dans la mesure où les Hornets manquaient de défenseur efficace chez les arrières-ailiers. Cela s’est malheureusement vérifié face aux Spurs, série durant laquelle Manu Gonbili s’est joué tout à tour de tous ses adversaires directs. Gagner ce n’est pas qu’une affaire de talent. C’est aussi une question d’envie, de volonté et d’agressivité. Posey sera très utile pour cela. Il devrait obtenir un temps de jeu conséquent, même en sortie de banc.
Cinq majeur inchangé, Peja Stojakovic retrouvera donc sa place de starter. C’est mérité je pense. Il pourrait jouer moins que par le passé avec Posey qui pourrait lui être préféré lorsqu’il s’agit de limiter un attaquant adverse. Il reste malgré tout une pièce maitresse du système Scott. Avec la vision de jeu de Paul, il devrait toujours profiter de caviars pour des tirs primés, et rien que sa présence étire la défense et donne des espaces à CP3 et West.

Ce ne sont plus des rookies ! Hilton Arsmtrong et Julian Wright sont attendus. Très attendus même. Armstrong est quand même un lottery pick, et il n’a pas fait honneur à son rang lors de ses deux premières saisons. Peu utilié la 1ère année, il a eu sa chance la saison dernière, contrairement à Cedric Simmons envoyé aux Cavs, mais ne l’a pas saisi. Pour 2008-2009, il devrait être la back-up de Chandler, Ely remplaçant West. Pour réussir, et ainsi convaincre, il devra gommer ses défauts : mains carrées, manque d’agressivité. Personnellement, j’y crois encore. Mais Hilton a grillé tous ses jokers…
Wright bénéficie de plus de temps. Mais ses apparitions en fin de saison laissent entrevoir de belles choses : joueur hyper athlétique, il doit gagner en confiance en attaque pour devenir un slasher-energizer indispensable à l’équipe. Cette année sera son année, car ses prometteuses performances de fin de saison ne peuvent rester sans lendemains !

Un banc plus solide : Pargo parti, Mike James sera le back-up de Chris Paul. A voir s’il arrive enfin à trouver sa place dans l’effectif de Scott. Il sera épaulé à la mène par Devin Brown, ce dernier étant capable également de jouer arrière et ailier. Une recrue polyvalente. Utile.
Butler a joué lors de la présaison, et plutôt bien, mais il est difficile de dire si ce sera de même en saison régulière. A suivre, il pourrait être une monnaie d’échange intéressante…
Ely apportera sa hargne à l’intérieur, pour seconder West ou Chandler. Pas hyper talentueux, mais un vrai guerrier.
On peut apposer les mêmes caractéristiques à Bowen, un battant qui enchantera les fans avec un rebond offensif et un contre de temps en temps.
Sean Marks attendra lui le garbage time pour s’exprimer.

Sky is the limit

L’optimisme est de rigueur en ce début de saison, du coté de la Nouvelle Orleans : les fans ont déjà répondu présents en battant le record d’abonnés, l’équipe semble solide, autour d’un CP3 qui ne cesse d’impressionner et avec un banc relativement complet, le coach est apprécié de ses joueurs et très déterminé…
Comment ne pas espérer de grandes et belles choses pour cette saison 2008-2009 !

jeudi 16 octobre 2008

Hornets France

Bienvenue sur Hornets France, LE blog des New Orleans Hornets.

Anciennement hornets.planetenba.com, Hornets France arrive en pleine forme pour la nouvelle saison NBA, qui s'annonce palpitante du coté de la Nouvelle Orleans!

Enjoy.